La CGT FAPT 95 est intervenue vendredi 21 juin 2019 pour que les directions déclenche le plan canicule dans tous les services.
EXIGEZ QUE LE NÉCESSAIRE SOIT FAIT :1) Demandez des bouteilles d’eau.
2) Demandez des ventilateurs et tout le matériel nécessaire pour rafraîchir l’ambiance…
3) Demandez des pauses supplémentaires, des aménagements horaires.
4) Si vous considérez qu’il fait beaucoup trop chaud pour exécuter votre travail dans de bonnes conditions, vous êtes en droit de faire valoir votre droit de retrait.
Il n’existe malheureusement aucune réglementation à La Poste qui puisse faire dire qu’au delà d’une certaine température, les agents pourraient se retirer de leurs positions de travail.
KEZAKO LE DROIT DE RETRAIT ? Le droit de retrait est un droit qui revient à chaque agent de se retirer de sa position de travail s’il estime qu’il y a un danger grave et imminent… Une chaleur excessive peut représenter un danger grave et imminent. Si vous devez l’exercer : notez individuellement sur le cahier du CHSCT (qui doit être à disposition de tous les salariés) la température du service et qu’en raison de celle-ci, vous exercez votre droit de retrait et passez-nous un coup de fil…
POUR LA CHALEUR EN GENERAL :
Depuis de nombreuse années la CGT demande à La Poste d’anticiper les fortes chaleurs estivales, à sa demande, il y a un stock de ventilateurs, rafraichisseurs d’air et de brumisateurs, ne pas hésiter à utiliser ces moyens, même si pour la CGT ils demeurent insuffisants (rappelons qu’au-dessus de 33 °C, le ventilateur brasse de l’air chaud et tend alors à augmenter l’inconfort). Des pauses plus longues peuvent être accordées pour donner plus de temps de récupération aux agents.
Mesures prévues par la réglementation française.
Aucune indication de température n’est donnée dans le Code du travail.
Cependant, certaines de ses dispositions consacrées à l’aménagement et à l’aération des locaux, aux ambiances particulières de travail et à la distribution de boissons répondent au souci d’assurer des conditions de travail satisfaisantes. Mais en revanche, le Code du Travail indique très clairement que : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs, en y intégrant les conditions de température (l’article L. 4121-1 du Code du travail) ». Il est en effet tenu de renouveler l’air des locaux de travail en évitant les élévations exagérées de températures (article R. 4222-1). Dans les locaux ne faisant pas l’objet d’une réglementation spécifique, le renouvellement de l’air doit avoir lieu soit par ventilation mécanique soit par ventilation naturelle permanente. Il met à disposition des salariés de l’eau potable et fraîche pour la boisson (article R. 4225-2). Par ailleurs, les dispositions prises pour assurer la protection des salariés contre les intempéries nécessitent l’avis du médecin du travail et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), ou à défaut des délégués du personnel (article R. 4223-15).
Contactez- nous si vous rencontrez des difficultés
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